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Du haut de la colline, depuis la Vigie, on y observe fleuve et montagnes.

L’interstice entre l’atelier et la maison, cadre au paysage temporel, témoigne de la relation cruciale entre le bâtiment et son environnement. On cerne cette sensibilité face à ce qui entoure le projet de l’implantation du bâtiment jusqu’au creux de ses murs.

En amont de la conception, le choix de l’orientation du projet assure la pérennité de celui-ci. Tout en mettant l’accent sur les points de vue prédominants tels que le mont Sainte-Anne et le fleuve Saint-Laurent, il assure passivement le confort de l’occupant. Les aires de vie positionnées de manière optimale au sud offrent la possibilité d’une large fenestration dans cette orientation. Pour éviter la surchauffe, tant au rez-de-chaussée qu’à l’étage, le décalage de l’étage et le débord du toit permettent une occultation efficace des rayons du soleil.

En deuxième temps, lorsqu’on se rapproche du bâtiment, on apprécie les murs par leur isolation supérieure, réduisant considérablement la perte de chaleur. L’utilisation d’une double ossature murale de type LARSEN TRUSS évite les bris thermiques dans l’enveloppe du bâtiment. En plus de capter l’énergie de manière optimale, on la conserve grâce à la coque performante.

L’ensemble de ces décisions et de la réflexion des plus petits détails permet au projet de se classer comme une maison passive. En d’autres termes, le fait d’être classée comme passive rend l’habitation plus résiliente puisqu’elle dépend moins de ressources externes, de ressources sur lesquelles elle a peu de contrôle.