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La Printanière
Aux abords du lac Sept-Îles, la Printanière se faufile délicatement entre de grands arbres matures.
D’entrée de jeu, une réflexion sur la dimension du projet dirige rapidement le bâtiment vers une meilleure résilience. Sa compacité le mène à une diminution de son empreinte carbone en raison du nombre de matériaux moindre, à un abaissement de la consommation d’énergie nécessaire ainsi qu’à une économie de ses coûts d’entretien.
En outre, la réflexion sur les besoins du client supporte cette lancée de réduction de dommage environnemental causé par le bâtiment. Une serre maraîchère bien implantée au sein du programme tend la main à l’autonomie alimentaire. Plus l’occupant du bâtiment réduit sa dépendance aux ressources externes, plus il bâtit sa résilience.
Dès lors, les étapes subséquentes telles que le positionnement stratégique de la serre et des aires de vie au sud ainsi que le retrait du seuil d’entrée et de la terrasse des volumes principaux s’ajoutent aux stratégies bioclimatiques. Les espaces de vie acquièrent une lumière naturelle abondante et une chaleur confortable et les espaces de transition entre l’intérieur et l’extérieur s’abritent. De plus, le choix de compositions de mur de qualité permet à la chaleur d’être mieux conservée l’hiver et d’être davantage repoussée l’été.
La sensibilité du bâti envers son environnement demeure un atout. En faisant de l’énergie externe un allié, plutôt que de se laisser atteindre par ses effets néfastes, le projet la transforme pour l’apprécier pleinement et pour perdurer.
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